Une rébellion spectaculaire, mais de courtes durées a pris fin samedi soir alors qu’un accord était conclu pour résoudre la crise. Evguéni Prigojine, le chef du groupe paramilitaire Wagner avait ouvertement défié le pouvoir de Vladimir Poutine et promis de libérer le peuple russe de l’oligarchie corrompue. En outre, il a accepté de se rendre en Biélorussie, via un arrangement facilité par l’allié fidèle du Kremlin. Cette résolution a été saluée par le Kremlin comme une issue évitant un bain de sang et mettant fin à la crise sans nouvelles pertes.
Les répercussions à venir pour Wagner et son dirigeant
Le Kremlin a annoncé que les combattants du groupe Wagner, acteurs clés aux côtés de l’armée russe en Ukraine, ne seront pas poursuivis pour leur action. Cela est en raison de leurs mérites sur le front ukrainien.
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Selon les analystes, cette crise exceptionnelle et brève aura des répercussions sur Wagner et son dirigeant. Elle remet en question le monopole de la violence de l’État russe.
Certains prévoient que le président Poutine et les services de sécurité tenteront d’affaiblir Wagner ou d’écarter son leader. Cela pourrait avoir des répercussions significatives au Moyen-Orient et en Afrique, où Wagner est très présent. Malgré cela, la Russie a reçu le soutien de la Chine, qualifiant l’incident de « affaire intérieure » et exprimant son soutien à la stabilité du pays.
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Une journée chaotique de conflit interne intense
Les détails de l’accord avec Wagner restent entourés de spéculation. Cependant, le président Loukachenko, un proche allié de M. Poutine, semble avoir joué un rôle clé en proposant à Wagner de mettre un terme à sa progression en Russie.
Les gouvernements occidentaux ont suivi de près ces événements, avec des services de renseignement américains ayant averti la Maison Blanche de l’imminence d’une révolte de Wagner en Russie un jour avant son déclenchement.
Face à ce défi majeur depuis son arrivée au pouvoir, le président Poutine a cherché à maintenir le contrôle en dénonçant une « trahison » et en évoquant le spectre d’une « guerre civile ».
Un acte de trahison douloureux
Après une journée marquée par des échanges virulents, un certain apaisement semble maintenant se profiler entre Vladimir Poutine et le chef de Wagner. Samedi matin, dans une adresse à la nation, le président russe a vivement réagi sans le nommer, accusant « les traîtres » de trahison et promettant de les « punir ». En réponse, le chef de Wagner a déclaré que Poutine se trompait profondément et affirmé que ses combattants ne se rendraient pas, critiquant la stratégie militaire russe en Ukraine.
Le chef de Wagner avait précédemment accusé le ministre russe de la Défense d’être responsable de frappes russes causant de nombreuses victimes dans ses rangs, des accusations rejetées par le ministère de la Défense comme étant une provocation. Cette confrontation témoigne des tensions persistantes entre les deux parties, malgré les signes récents d’apaisement et de dialogue. Il reste à voir comment cette situation évoluera et si des compromis peuvent être trouvés pour :
- Calmer les tensions
- Prévenir une escalade plus dangereuse